
Il était une fois un amour comme un nuage qui flottait dans ma tête vide, prennant toute la place, grandissant peu a peu. Un jour, le nuage devint trop gros, trop lourd. Il passa de blanc à gris, et il se mit tout d'un coup à pleuvoir. Maintenant, ma tête est juste vide...ou l'est-elle? A suivre.
Je n'ai jamais eu un don quelconque pour les mots, ni même la musique malheureusement. Je n'ai jamais pu écrire de proses envoutantes, ni aucune mélodie qui charmerait mille oreilles à travers une radio. Je n'ai jamais crée de symphonie ou écrit un best seller que tant d'yeux dévoreront avec avidité. Je ne crée que la permanence, ou une illusion de celle-ci, art ephemere et temporel, aiguille et encre, naissant sur ma peau. Le stylo ferme les yeux et il crée en patinant aveuglement sur le papier. Arrêtez d'essayer de guérir les artistes, c'est leur folie qui leur permet de se démarquer. Moi, les lignes me parlent. Alors ta gueule.
Ferme la porte et tire les rideaux, cette nuit durera pour le reste de notre vie, en autant qu'on reste dans le noir. Le soleil pourrait être jaloux de notre bonheur. Ferme la porte, sinon la passion pourrait s'enfuir, mais ne la barre pas, il n'y a rien qui t'empêchera de partir lorsqu'il sera le temps de le faire. Oui, car je sais qu'un jour tu te lasseras et que tu touneras le dos à notre nuit. L'éternité n'est en fait aussi longue que nous l'imaginons.
Je ne cours qu'avec le vent, c'est juste plus facile comme ca, j'ai passé l'âge des combats d'épées et des chevaliers en armure sur des chevaux blancs. Je dors tapie dans une chambre ou tout a l'air plus en vie que moi, même les photos sur mon plafond, sur un lit plus froid qu'un pic rocheux. Il a planté une graine de haine en moi et elle a pris racine et elle a grandi, il a planté le tournevis dans la gorge du merle qui a peine à chanter. J'ai connu des jours meilleurs et des jours ou tout semblait s'écrouler. On dirait que j'ai tout vécu, et que mon coeur, après tout, préfère juste se refugier dans cet etat catatonique, il ne dit plus rien, et ne veut plus rien savoir, avoir ou voir. On l'a dépouillé de son pouvoir d'aimer, c'est tout ce qu'il avait, le pauvre. Vous êtes des salauds, vicieux et abusifs.
Déviance émotionelle et plaisirs cachés.
Merry capitalist Christmas, l'Halloween n'est même pas passé.
No comments:
Post a Comment