Sunday, November 22, 2009

Le ciel est noir...non, en fait il est de la couleur de l'encre, la meme couleur que celle dans mon stylo, qui ecrit ces mots sans aucun sens. Premiere phrase et deja je divague et je derape, je m'eloigne de mon sujet, je n'ai jamais eu de coherence. Jamais.
Je reviens.
Voila. Je suis revenue.
Je regarde en haut, je cherche les etoiles, mais je ne trouve que la lune, elle a un sourire en coin, pareil comme celui que tu avais lorsque tu me voyais. Elle semble si pres...aussi pres que toi, oui! Je la tient au creux de ma main, au bout de mes doigts, mais je ne la toucherai jamais. Elle est seule...comme moi. Il n'y a aucune etoile, les lumieres de la ville les aveuglent et les noyent, aucune etoile filante sur laquelle je peux faire un voeu. Il faut que je m'eloigne alors.

Cheveux montés, les yeux maquillés et les bottes aux pieds, je marche, decidée. Pour aller ou? Only the future will tell me.

Thursday, November 19, 2009

Dans la technocité I'm lost

It's a bird. (no)
It's a plane. (no)
It's a dream flying by in black and grey, and now it's gone.
Chains are forged to hold back, to keep in place, to keep things from moving forward.
Chains are made to be broken also, to be shattered.
Liberate.
I crave fresh air, fresh sights and fresh thoughts, I'm tired of this grey city full of dust, full of dirt and ugliness. There are too many bad memories living here, crawling in the shadows and waiting to pounce when i least suspect them to. This city is filled to the brim with betrayal, blood and black skies bringing in rain, but even the rain can't wash everything away.I need a break, I need to break, break up with myself, my life, my past and my memories,
I need a fresh start somewhere far away from this place.
Maybe I'll move to another country.
Would England be far enough to tear me from my past?
Maybe...maybe I'll try.
If I move away, would it still find a way to crawl back into my life by the cracks and crevices that I couldn't see, that I thought too small to care about? For some strange reason, I'm pretty sure that even if it was the Berlin Wall that was between this city and I, memories would still find a way to reach me.
Oh well...The land across the water is worth a try.
Good morning Britain.
I'll be seeing you.

Tuesday, November 10, 2009

Jouer a la Guerre

Ils se lèvent a chaque matin
Avec le soleil
Ils s'habillent, se préparent
Les yeux encore pleins de sommeil

Tous les deux ils prennent leur sacs
Deux enfants avec tant de ressemblances
Puis ensuite ils prennent la route
Mais entre eux un monde de différence

Il n'y a pas qu'un ocean qui les sépare
Mais aussi un univers complet
Les deux ne se sont vus que dans des livres
Visages anonymes qui ne se rencontreront jamais

Enfants des armes ,enfants des larmes
Enfants de la guerre, enfants sans père
Victimes des jeux des plus vieux
Enfants soldat à la vie éphemere

L'un joue à la guerre dans la cour d'école
Fait semblant de tirer sur ses ennemis
Ils rient et tombent a terre, c'est un jeu
Ils se courent après, poussant des cris

Un continent plus loin, c'est la même histoire
Sauf que le pistolet cette fois, est vrai
Le sang, les corps, la douleur aussi
Il n'y a rien ici qui peut tout arrêter

Il n'a pas le choix et il le sait très bien
Qu'il reste ou qu'il s'enfuit, il sera tué
L'enfant soldat, il danse avec la mort
L'enfant soldat, ne sait pas lire mais il sait tirer


Enfants des armes ,enfants des larmes
Enfants de la guerre, enfants sans père
Victime des jeux des plus vieux
Enfant soldat à la vie éphemere


Tu es une marionette
Dans un jeu fait pour les grands
Ils te controlent, tu joues ta vie
Ton M16, ton seul ami

Tu fonces à travers la secheresse
Dans une pluie de balles meurtrières
Une d'entre elles te touche, tu tombes
Elle était beaucoup trop réelle

Un continent plus loin, l'autre guerrier se relève
La cloche a sonné, le jeu est fini
Il ne sait pas que de l'autre coté de la mer
Un autre enfant a été tué par des balles de fusils

Enfants des armes ,enfants des larmes
Enfants de la guerre, enfants sans père
Victime des jeux des plus vieux
Enfant soldat à la vie éphemere

Monday, November 2, 2009

photographic evidence

Some people are nothing without the clothes that they wear and the style that they have. They are made of plastic and of photographs that have been tampered with, of implants and add-ons, they are a fabrication of their own imagination and striving to maintain that perfection that they'll never attain, fearing that without it, they might lose everything. Strip them of all the superficial and they are nothing but rotting carcasses of guilt and regret, shallow minds with nothing intelligent to say and when you turn the mirror to make them face the truth, they run away, for they prefer living their lie, a lie in which they are comfortable and happy.

Ignorance is truly bliss for some, yes it really is, for those who refuse to be consciously aware of what they subconsciously know. Let them live their lie. One day, it'll shatter anyway.